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Dans la foi, dont les interrogations génèrent des réponses indécidables, il y a deux facettes :

  • Certaines sont des convictions intimes ressenties en soi sans beaucoup de doutes : une foi spontanée … grâce reçue ?
    C'est une conviction très forte qui n'empêche pas une claire conscience que l'on reste dans une incertitude : un plausible peut-être.

  • D'autres sont des choix, fruits de la raison qui choisit, après étude des diverses propositions existantes, celle qui lui paraît la plus probable : c'est alors le fruit de la volonté, mais elle reste incertaine.

Chaque religion propose un ensemble de croyances, toujours indécidables, c'est-à-dire indémontrables et irréfutables, plus ou moins cohérent, exprimé dans un catéchisme ou analogue. Ici aussi, le choix d'en adopter une, sera guidé par la combinaison d'impulsions spontanées et de choix raisonnés : on est dans un monde d'incertitude fondamentale, un univers du "peut-être" qui génère de l'anxiété.

Par exemple, dans les limites de mes ignorances, on peut légitimement hésiter entre des représentations caricaturales : le Dieu vengeur de l'AT, celui exigeant la soumission de l'islam intégriste, celui bouddhiste qui valorise la compassion face à la douleur de l'autre, mais dévalue le bonheur ou celui qui prône la plénitude de l'Amour.
Ma raison préfère et choisit la dernière présentation même si sur des points plus secondaires d'autres religions semblent plus proches de la vérité.

Ces mélanges peuvent évidemment conduire au syncrétisme qui est plus ou moins bien toléré par les diverses religions …