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Le bouddhisme est à la fois une philosophie et une sagesse.

Une philosophie parce qu'il propose une vision de l'univers et une sagesse parce qu'il prescrit une méthode pour ne pas souffrir.

Face aux questions sans réponse certaine, il énonce sa perception : temps circulaire, réincarnation, …

Il a beaucoup réfléchi à la situation de l'être humain selon deux axes :

  • Une plongée au cœur du mental pour faire émerger le fond de nous-mêmes. Il en ressort, en particulier, que la souffrance est la conséquence du désir.
  • Un chemin pour l'éviter via le non-attachement à quoi que ce soi que l'on atteint petit-à-petit par la pratique sévère de la méditation. La finalité étant d'arriver à la disparition du Soi.

Ce qui me gêne, c'est cette approche négative de la vie : on ne cherche pas le bonheur. L'humain est certes appelé à la compassion, mais de nouveau, c'est une (saine) réaction face au malheur de l'autre, mais pas une approche positive.
Je me demande où s'exprime l'amour, où se niche l'espérance ?

C'est une belle sagesse dont seul un esprit libre est capable, mais c'est au total un monde qui me paraît manquer de chaleur, un univers résigné et plus ou moins inerte, desséché.

Concernant le temps circulaire, on peut noter que la science constate que, depuis presque 14 milliards d'années, son écoulement parait linéaire. On pourrait objecter que cette période est trop courte pour déceler sa courbure, mais alors la durée du cycle serait tellement énorme que durant ce temps toutes les étoiles se seront éteintes et qu'il n'y aurait plus d'énergie libre disponible pour entretenir la vie : le temps circulaire n'est pas compatible avec les données de la science tirées de l'étude des phénomènes physiques.

A noter que l'exigence d'une pratique contraignante en fait une démarche ritualiste.