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Les Tables de la loi, inspirées à Moïse, m'apparaissent comme un remarquable condensé de code civil pour une théocratie : une série d'impératifs à respecter pour permettre un vivre ensemble.

Son sixième article, "Tu ne commettras pas d'adultère", doit être replacé dans le contexte de l'époque. On pense alors que la femme est simplement le réceptacle du futur enfant qui est tout entier défini par la semence du mâle. De plus, le fait d'avoir une descendance, nombreuse de préférence, est très important pour assurer sa survie.
L'interdiction de l'adultère est une manière de garantir la pureté de cette descendance en évitant d'y mélanger des enfants conçus, clandestinement, par un autre homme, donc d'une autre lignée.

Curieusement, l'église s'appuie sur cet impératif aux contours bien définis et limités pour justifier toute une série de restrictions concernant la sexualité : quels arguments justifient cette extrapolation ?