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Un postulat (un principe que l'on pose comme vrai sans chercher à le démontrer) : vis-à-vis de nous, Dieu n'émane que de l'Amour.

Un axiome (une affirmation non démontrée, mais paraissant plausible et même possible) : il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre.

Des conséquences :

  • Dieu veut toujours respecter notre liberté. Il n'y a pas de liberté lorsqu'il n'y a pas de choix à faire entre des options paraissant équivalentes. Dieu s'interdit de s'imposer à nous, mais Il propose par sa grâce : la foi est l'acceptation de cette offre.
    La confrontation au choix est de pouvoir, devoir se trouver face au bien et au mal et plus ou moins souvent choisir le … mal.
    De la même façon, face à une inspiration, nous avons la possibilité de nous tromper. J'en veux pour exemple Abraham qui pensait que Dieu lui demandait de lui sacrifier Isaac ou Josué qui ordonne de massacrer les populations conquises de Canaan ou St-Bernard qui justifie la mort des "déicides". Certaines erreurs sont filles de l'Amour !
  • Dieu désire encore plus qu'il ne veut : je ne pense pas que nous soyons "contraints" par Dieu, mais invité.
    Il me semble que, lorsqu'on aime quelqu'un, on ne cherche pas à avoir du pouvoir sur lui (je considère que le pouvoir vient d'en haut et que l'autorité vient d'en bas). Dieu veut le meilleur pour nous, mais puisqu'il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre, il respecte la nôtre et n'exprime pas une volonté (qui pourrait y résister ?), mais son souhait (si le mot désir vous paraît avoir une connotation égoïste) de nous voir y adhérer.

  • Cette liberté créant des alternatives peut générer de l'incertitude face à laquelle on se forge une conviction qui sera souvent du type indécidable, c'est-à-dire aussi indémontrable qu'irréfutable.

Inspiré des rites impériaux puis royaux, Dieu est trop souvent présenté comme voulant que l'on reconnaisse sa gloire … ce qui est très contradictoire avec un Dieu incarné dans un humble charpentier.