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Les mystères de la connaissance de Dieu et de la liberté, conséquence de l'Amour.

Ici-bas, les limites de notre intelligence nous interdisent de percevoir pleinement Dieu. De ce point de vue, on peut le dire "caché" (personnellement, je n'aime pas trop ce mot qui, au moins pour moi, à une connotation de dissimulation volontaire peu sympathique : je préfère "voilé").

La double nature de Jésus en une seule personne dépasse notre entendement : la gratifier du mot hypostatique permet de dénommer le problème, mais ne donne pas de solution. En outre, au nom de son Amour qui respecte notre liberté, Dieu doit nous laisser la possibilité de douter. Considérer Jésus comme un prophète, mais pas Dieu, est ce que pense Mahomet et il aurait pu en être de même pour les juifs sans le reconnaître comme Messie (Christ) … son message était trop révolutionnaire.

La Trinité reste un mystère que l'homme n'éclaire que bien faiblement hors de la foi … L'analogie avec la famille est ce qui lui ressemble le plus.

Au risque de choquer, je pense que le mal généré par les hommes (guerres, meurtres, … ) est inévitable si l'on croit que Dieu n'est émetteur que d'Amour pour l'homme : il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre ; il n'y a pas de liberté sans possibilité de choix ; si Dieu nous invite à l'Amour, il ne peut ni ne veut nous l'imposer, nous devons donc avoir la possibilité de choisir l'inverse, c'est-à-dire la haine, le mal.
L'Amour vaincra, mais en attendant …