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  • Il ne faut pas négliger ce que le passé nous lègue, mais il ne faut pas s'y cloitrer en se limitant à ce que les autorités religieuses ont pu formuler : l'essentiel a été révélé par Jésus, mais il y a encore de quoi faire pour découvrir des facettes de Dieu et l'exprimer avec les mots d'aujourd'hui. Comment St-Paul écrirait-il maintenant au sujet d'Adam et de l'apparition de la mort ?
  • Bien souvent, les références du magistère ne sortent pas du cadre de la Bible, mais l'aventure de la création a commencé bien avant : 2000 ans d'histoire sont équivalents aux 2 derniers millimètres d'une distance de 13,8 km … Il y a 200 000 ans que le Sapiens se pose des questions sans réponse évidentes.
    Les autorités de l'église ne semblent pas, non plus, beaucoup se projeter dans un avenir lointain (dans 10 000 ou 1 000 000 années) pour essayer de discerner ce qui dans l'expression actuelle de la Foi risque d'être sinon faux (pourquoi pas ?) du moins mal audible (éventuellement par suite de la traduction de l'araméen en grec puis en latin avant d'atterrir en vieux français).
  • L'exégèse de la Bible a une limite : c'est une analyse dans le rétroviseur à partir d'une base d'expérience relativement courte (quelques milliers d'années) et n'est pas assez tournée vers l'avenir. Il faut partir de ce fondement pour tenter de deviner comment notre compréhension de Dieu et de ce qu'Il attend de nous, s'épanouit aujourd'hui : il faut laisser de la place à l'imagination (pas la divagation !).