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La vague d'abus sexuel qu'a connu l'église a été le fait d'individus (prêtres, religieux, … ) que leur hiérarchie (évêques, supérieurs, … ) n'a pas su gérer, mais l'organisation ecclésiale n'a jamais approuvé ces comportements. Elle a failli par abstention … ce qui reste une faute.

Dans le cas de la colonisation (dont les pensionnats canadiens, les conquistadors, la controverse de Valladolid), l'église a, sauf erreur de ma part, approuvé l'idée d'imposer la civilisation européenne, voire de procéder à des conversions forcées. Ceux qui ont mis en œuvre ces décisions n'ont été que des exécutants.

Ces faits montrent que les plus hauts responsables de l'église peuvent collectivement se tromper : ils ont confondu civilisation et religion. Cette faiblesse ne s'exprime-t-elle pas lors des conciles puisqu'ils ne se concluent jamais à l'unanimité des votants ? C'est une belle illustration en négatif du degré de liberté que Dieu attribue aux hommes en expression de son amour.

L'église a trop souvent présenté comme des absolus des affirmations qui relèvent de la foi et non de la certitude.